Convoi parti de Paris le 25 novembre 1943 vers le KL Natzweiller- Struthof

Ce convoi comprenait 61 hommes dont l’arrestation s’inscrivait dans l’application du décret Keitel de décembre 1941, « Nuit et brouillard ». 34 déportés allaient mourir , 15 au Struthof, les autres au KL Gross Rosen ou au KL Dachau.

Parmi les déportés de ce convoi, trouvaient la mort en Allemagne :

Joseph Le Tily, né le 25 mars 1903 à Pluméliau. Matricule N° 6308. Transféré à la prison de Wohlau en Pologne, puis à celles de Breslau et de Brieg vraisemblablement dans l’attente du procès, enfin au KL Flossenbürg où il décédait le 11 mai 1945 peu avant son rapatriement. Il avait 42 ans.

Mathurin Quintin, né le 25 avril 1882 à Brech. Matricule 6297, il décédait le 20 mai 1944. il avait 62 ans.

Quant àLouis Jolivet, né le 14 juillet 1924 à Gourin. Matricule 6276. Après avoir été incarcéré à la prison de Brieg, il était transféré au KL Gross Rosen , camp évacué entre le 8 février et 23 mars 1945 du fait d’une épidémie de typhus, notamment vers le Kommando de Kazmenz et enfin vers le KL Dachau où il était libéré le 29 avril 1945.

Nous ignorons la date et les circonstances de l’arrestation de ces patriotes .

Originaires de Bretagne, les déportés suivants mourraient en Allemagne :

Ludovic Pinson, né le 20.02.1883 à Peumerit Quintin (22), décédé le 24.12.1944: il avait 60 ans;

Yves Poincot, né le 19.04.1891 à Dinan (22), décédé le 10.04.1944: il avait 53 ans;

Joseph Rupin, né le 10.09.1916 à Vergeat (35), décédé le 20.05.1944: il avait 27 ans;

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Transports partis de Paris en novembre 1943 vers des prisons du Reich

Au cours de ce mois de novembre 93 hommes et 27 femmes condamnés par des Tribunaux militaires allemands en zone occupée, notamment à Brest, Quimper et Saint Brieuc, certains pour des délits de droit commun, le plus souvent pour des actes isolés d’opposition à l’occupant et 8 hommes pour appartenance au réseau Turma Vengeance, plusieurs femmes pour appartenance au réseau Jade-Fitzroy étaient déportés vers des prisons du Reich .
13 seraient libérés au terme de leur peine de détention, au moins 11 d’entre eux décéderaient dans une prison ou un camp nazi .

Revenaient de déportation:

Marguerite Le Solleu, née le 16 janvier 1898 à Etel. Déportée NN, le 15 novembre 1943 vers la prison d’ Aix La Chapelle, premier lieu d’incarcération des femmes déportées NN, et transférée ensuite dans les prisons de Treves, Cologne, villes où siégent un Tribunal pour déportées NN, de Magdeburg, et enfin de Berlin ensuite était transférée au KL Ravensbrïck, puis à Mathausen où elle était libérée le 28 avril 1945 par la Croix Rouge.

René Coeffie, né le 23 février 1923 à Lorient. Déporté le 27 novembre 1943 vers la prison Saint Gilles à Bruxelles, puis celle de Löwen en Belgique, lieux de détention d’otages communistes arrêtés dans le Pas de Calais; transféré après condamnation dans la prison d’ Aix La Chapelle, et enfin à Hagen où il était libéré à une date non déterminée .

Originaires de Bretagne, les déportés suivants mourraient en Allemagne :

Marie Allée , née le 11.11.1914 à Plelan Le Petit (22), décédé le 15.03.1945: elle avait 30 ans;

Jean-Marie Coat, né le 28.10.1920 à Morlaix (29), décédé le 04.03.1945: il avait 25 ans;

Vincent Le Ber, né le 11.03.1896 à Plouescat (29), décédé le 30.04.1944: il avait 48 ans;

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Convoi parti de Compiègne le 14 décembre 1943 vers le KL Buchenwald


Cinquième transport important parti de Compiègne vers Buchenwald, ce convoi emportait 933 hommes dont 11 parvenaient à s’évader lors de la traversée de la Marne, parmi ceux-ci
François Le Caignec, né le 22 décembre 1924 à Lorient.

En revanche, au moins 328 déportés allaient mourir ou disparaître dans les camps nazis. La proportion de résistants organisés était plus grande, la répression ayant frappé les réseaux Alliance, Buckmaster, Centurie, Mithridate,les mouvements Combat, Libération, OCM, Turma Vengeance, des corps francs de l’ Armée Secrète ou des groupes de FPT, ainsi que des personnes ayant aidé un maquis dans l’Aude . Le 11 janvier 1944, 328 déportés de ce convoi étaient transférés à Dora, où 47 allaient mourir avant le 31 mars 1944.

Parmi les déportés de ce convoi, trouvaient la mort en Allemagne :

Emmanuel Le Corre, né le 10 janvier 1913 à Lorient, Matricule 38907, décédait le 15 juillet 1944. Il avait 31 ans.

Célestin Le Couguec, né le 10 mars 1914 à Quiberon. Matricule 38433. Transféré à Dora puis à Bergen-Belsen, où il décédait le 25 juin 1944. Il avait 30 ans.

Revenaient de déportation:

Roger Astic, né le 07 juillet 1900 à Vannes. Matricule 38122. Transféré au kommando de Halle, où les déportés fabriquaient des pièces d’avion pour la firme Siebel, puis à Dachau où il était libéré le 29 avril 1945

Joseph Le Gaignoux, né le 24 février 1925 à Plouer. Matricule 38164, où il était libéré à une date non déterminée.

Gilles Le Rouzo, né le 4 février 1923 à Hennebont. Matricule 38354. Transféré à Dora, il était libéré le 11 avril 1945. Selon Roger Le Roux, dans le Morbihan en guerre, Gilles Le Rouzo aurait appartenu au réseau britannique de renseignements «Alibi » et cherché à organiser dans le secteur de Plouay, une filière d’évasion par l’Espagne pour rejoindre la France Libre. Suite à l’arrestation de membres du réseau, il était demandé à Gilles Le Rouzo de rejoindre l’Angleterre. Découvert caché dans un wagon le 3 novembre 1943, à Cerbère, celui-ci était arrêté et déporté.

André Mahé, né le 25 mars 1924 à Meucon. Matricule 38115. Transféré à Neuengamme où il était libéré à une date non déterminée.

Yves Tréhin, né le 3 septembre 1919 à Lorient. Matricule 38363. Transféré à Halle où il était libéré à une date non déterminée.

Originaires de Bretagne, les déportés suivants mourraient en Allemagne :

Ludovic Pinson , né le 20.02.1883 à Peumerit Quintin (22), décédé le 24.12.1944: il avait 60 ans;

Yves Poincot, né le 19.04.1891 à Dinan (22), décédé le 10.04.1944: il avait 53 ans;

Joseph Rupin, né le 10.09.1916 à Vergeat (35), décédé le 20.05.1944: il avait 27 ans;

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Transports partis de Paris en décembre 1943 vers des prisons du Reich

Au cours de ce mois de décembre au moins 65 hommes étaient transférés pour purger leur peine en Allemagne dans des trains de voyageurs, sous la garde de feldgendarmes directement de prisons françaises, notamment Nantes et Vannes, vers les prisons du Reich, dont plusieurs devenaient des lieux de travail forcé ou des annexes fournissant la main d’oeuvre détenue à des usines proches, afin de pourvoir aux exigences de main d’oeuvre nécessaire pour remplacer les ouvriers allemands mobilisés sur les différents fronts .

3 jeunes morbihannais, condamnés pour avoir peint des croix gammées et des croix de Lorraine sur les murs des maisons de collaborateurs, étaient ainsi extraits le 20 décembre 1943 de la prison de Vannes pour être incarcérés tout d’abord dans la prison de Karlsruhe:

Robert Le Guilchet, né le 2 février 1926 à Le Faouët. Transféré dans les prisons d’Anrath, puis dans celles de Dusseldorf où il était libéré le 17 avril 1945.

Léon Le Rouzic, né le 28 octobre 1922 à Le Faouët. Transféré à Bochum, dans la Ruhr où il était libéré le 6 avril 1945.

Pierre Ropers, né le 11 mai 1927 à Le Faouët. Transféré à Wolfenbüttel, prison à partir de laquelle les détenus étaient affectés à une fabrique de conserves, il était libéré le 23 avril 1945.

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