Quelques repères sur le développement des camps de concentration :
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Pour l'ensemble des camps de concentration et de mise à mort le nombre total de victimes, de toutes nationalités et de toutes catégories confondues, se situerait probablement autour de 10 millions.

Pour la France, les recherches les plus récentes fixeraient à 200 000 le nombre des déportés, dont environ 80 000 déportés dits « raciaux » au titre de la solution finale. Seuls 5000 déportés juifs et 30.000 déportés victimes de la répression contre la Résistance, ou otages, seraient rentrés vivants.

Dans le Morbihan, sur 635 déportés, majoritairement desrésistantsoudes“politiques”,soit 576hommeset 59 femmes, 351 sont revenus chez eux ( soit 55%)à la libération. En revanche sur les 50 personnes juives du Morbihan, dont deux fillettes de 10 et 13 ans et deux adolescents de 16 et 17 ans, seulement 4, 2 hommes et 2 femmes, avaient survécu en 1945 ( d'après Roger Le Roux (Le Morbihan en Guerre), et 42 d’entre elles avaient péri à Auschwitz.

Force est de constater que de nombreux résistants morts ou assassinés dans les camps nazis n’existent plus aujourd’hui pour la mémoire des générations d’après guerre que comme un nom accompagné d’un numéro de matricule et d’un lieu et d’une date de décès sur les listes “informatisées, des divers livres “ mémoriaux”.

Aussi, nous avons décidé d’utiliser notre site, d’une part, pour reconstituer année par année, la liste des convois dans lesquels sont parti(e)s les déporté(e)s originaires du Morbihan, retracer le parcours de ces derniers dans les camps,d’autre part, pour inviter nos lecteurs à nous communiquer tous renseignements, copie de documents permettant de préciser ou déterminer quand, où et pourquoi ces patriotes ont été arrêtés et déportés.

Juifs du Morbihan dans la SHOAH

DE 1942 à 1944, ORIGINAIRES DU MORBIHAN, RÉFUGIÉES OU ARRÊTÉES DANS CE DEPARTEMENT, CES PERSONNES, RECENSÉES COMME JUIVES, PARTAIENT VERS LE CAMP D’EXTERMINATION d’ AUSCHWITZ.
CELLES QUE NOUS EVOQUONS Y SONT POUR LA PLUPART MORTES ET NOUS CONNAISSONS PEU OU PAS LES CIRCONSTANCES DE LEUR ARRESTATION.

Voici, à notre connaissance dans quels convois, ces hommes, ces femmes, ces enfants ont été transportés, pour la plupart, vers les fours crématoires d’ Auschwitz .
En effet, sur une cinquantaine de personnes dont le sort nous est connu, seules 3 ont survécu à la déportation . Toutes les autres n’ont plus que « leur nom pour tombe », ce pourquoi nous publions aussi cette liste sur notre site, pour qu’elles ne soient pas oubliées, y compris lors des commémorations annuelles du mois d’ avril, qui rappellent la libération des camps de concentration, puisqu’aussi bien, comme le déclarait Jean Kahn, alors Président de la Commission consultative européenne « Racisme et xénophobie», lors d’un colloque organisé en juin 1995, par la F.N.D.I.R.P, : « On ne peut pas célébrer la libération des camps parce que les camps n’ont jamais été libérés. Et parce que l’Humanité ne se libérera jamais d’Auschwitz et des camps.

Les camps n’ont jamais été libérés, car on ne libère pas un cimetière : Auschwitz et les camps, ce sont d’abord, c’est avant tout le cimetière du Judaïsme européen, et de tous ceux, qui, à des titres divers, y ont été exterminés: tziganes, homosexuels, handicapés, résistants, francs maçons, communistes»

CONVOI N ° 5 parti de Beaume La Rolande le 28 JUIN 1942

CONVOI N ° 6 parti de Pithiviers le 17 JUILLET 1942

CONVOI N ° 8 parti d’ Angers le 20 JUILLET 1942

CONVOIS N ° 11 et N° 33 partis de Drancy le 27 JUILLET 1942 et le 16 SEPTEMBRE 1942

CONVOI N° 40 parti de Drancy le 4 NOVEMBRE 1942

CONVOIS N ° 42 et N° 45 parti de Drancy le 6 NOVEMBRE 1942 et le 11 NOVEMBRE 1942

CONVOI N ° 47 parti de Drancy le 11 FÉVRIER 1943

CONVOI N ° 53 parti de Drancy le 25 MARS 1943 vers Sobibor

CONVOIS N ° 55 et N° 57 partis de Drancyle 23 JUIN 1943et le 18 JUILLET 1943

CONVOI N ° 67 parti de Drancyle 3 FEVRIER 1944

CONVOI N ° 68 parti de Drancy le 10 FEVRIER 1944

Quelques éléments de réflexion sur la déportation des Juifs de France

En 1941 ou 1942 originaires du Morbihan réfugiés ou arrêtés

DANS CE DEPARTEMENT ILS PARTAIENT VERS LES PRISONS ALLEMANDES
OU LES CAMPS DE CONCENTRATION, CEUX QUE NOUS EVOQUONS Y SONT POUR LA PLUPART MORTS ET NOUS CONNAISSONS PEU OU PAS LES CIRCONSTANCES
DE LEUR ARRESTATION.

En 1941 et en 1942, tous les mois, les autorités allemandes du Commandement Militaire de Paris pour la zone occupée déportaient vers les prisons du Reich des civils condamnés par les Tribunaux militaires allemands siégeant en France.
Centrant notre “avis de recherche” sur la résistance et la répression nazie dans le Morbihan, nous n’avons retenu, dans les listes, qui suivent que les convois qui comprenaient des personnes nées dans le Morbihan. Pour certains de ces convois nous mentionnons également les autres détenus bretons qui en faisaient partie.

CONVOI PARTI DE SAINT LÔ LE 28 AVRIL 1941

CONVOI PARTI DE PARIS gare de L’EST LES 7 ET 24 JUILLET 1941

CONVOI PARTI DE PARIS gare de L’EST LE 4 AOÛT 1941

LES CONVOIS vers les prisons du REICH partis en DECEMBRE 1941

CONVOI PARTI DE PARIS LE 6 AVRIL 1942

CONVOI PARTI DE PARIS LE 28 MAI 1942

CONVOI PARTI DE PARIS LE 4 JUIN 1942

CONVOI PARTI DE PARIS LE 12 JUIN 1942

CONVOI N ° 5 PARTI DE BEAUME LA ROLANDE LE 28 JUIN 1942 vers AUSCHWITZ

CONVOI PARTI DE COMPIÈGNE LE 6 JUILLET 1942 vers AUSCHWITZ

du Morbihan:

des Côtes du Nord:

du Finistère:

d’ Ile et Vilaine:

CONVOI PARTI DE PARIS LE 11 JUILLET 1942

CONVOI N ° 6 PARTI DE PITHIVIERS LE 17 JUILLET 1942 vers AUSCHWITZ

CONVOI N ° 8 PARTI D’ANGERS LE 20 JUILLET 1942 vers AUSCHWITZ

CONVOI N ° 11 PARTI DE DRANCY LE 27 JUILLET 1942 vers AUSCHWITZ

CONVOI N ° 40 PARTI DE DRANCY LE 4 NOVEMBRE 1942 vers AUSCHWITZ